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« Je jouis ! »
Je vous rassure, vous ne vous apprêtez pas à lire un mauvais roman porno ! La charte de bienséance de ce site ne me le permettrait d’ailleurs pas…
Intéressons-nous rapidement au fonctionnement de notre cerveau avant d’entamer le fond de cet article, histoire que vous ayez un minimum de clés pour ensuite l’appréhender.
L’utilisation de nos cinq sens « physiques » est tellement naturelle que nous en oublions parfois comment cela fonctionne vraiment : quel que soit le sens concerné, des terminaisons nerveuse reçoivent des stimuli. Ces stimuli sont encodés et transmis par nos nerfs à notre cerveau qui va les décoder, analyser, trier, collationner, concaténer pour « reconstruire », matérialiser, conscientiser ce qui nous est arrivé. Pour cela, il fera appel à la gigantesque base de données que constitue notre mémoire, notamment celle à long terme. C’est notamment à partir des données, des expériences passées stockées dans celle-ci qu’il va pouvoir, par comparaison, « fabriquer » le ressenti qu’il apportera comme réponse. Si le process sensitif qu’il vient de recevoir lui est inconnu, il construira alors une nouvelle « expérience » qu’il stockera dans notre mémoire. Ainsi, tant que l’on ne s’est pas brûlé, on ne sait pas « ce que c’est. » Par contre, la toute première fois où cela nous arrive, il sera enregistré une équation du type « tel signaux reçus de tels capteurs dans telles circonstances = telle réaction physique + tels comportements à adopter en la circonstance »
Ce système, s’il se présente sous la forme d’une banale équation mathématique, est faillible !
Et oui, notre cerveau n’est pas fiable, ne vous en déplaise… En témoignent, par exemple, les études réalisées sur la fiabilité des témoignages, où l’on s’est aperçu qu’ils sont en fait construits à l’aune des systèmes de référence et des expériences propres à chaque individu, ce qui nous amène pour dix témoins d’une scène, à dix témoignages différents, dont généralement un seul sera « proche de bon… »
En témoignent également ces cas de personnes qui, enfermées dans des chambres froides – éteintes ! – ont fini par tomber en hypothermie profonde, voire succomber…
L’on peut également citer nombre de phobies, où le cerveau « croit » se trouver dans certaines situations dangereuses et apporte dans ces cas-là des réponses disproportionnées, quitte à « paralyser » son hôte…
Je pourrais multiplier à l’infini ces exemples où notre cerveau se trouve en permanence « biaisé. » Et ce n’est pas parce que j’ai commencé l’article par « je jouis » que vous aurez cru avoir lu « baisé » : Votre cerveau l’aurait quand même fait tout seul comme un grand ! Disons juste qu’en l’état, l’exclamation en début de cet article n’a fait que « renforcer » un conditionnement de votre cerveau.
Nous faisons état de ce « flottement » plus souvent que nous le pensons. Par exemple, quand quelqu’un nous parle, que nous « recevons des sons » de sa part, si nous n’avons pas tout saisi, nous dirons plus facilement « j’ai cru ‘comprendre’ » que « j’ai cru ‘entendre’… », n’est-ce pas ? En fait, nous disons simplement à la personne : « tu as émis des sons vers mes organes sensoriels réceptifs idoines qui ont été transmis par mon système nerveux à mon cerveau. Ledit cerveau, d’après mes connaissances, mes expériences, mes conditionnements, mon éducation passés stockés jusqu’ici dans ma mémoire à long terme a « construit » ce « schéma », le valides-tu ? »
Nous nous serions contentés de l’aspect physique, nous aurions seulement « entendu », nous lui aurions répondu « j’ai reçu ces sons de ta part, sont-ce les bons ? », sans chercher à comprendre, justement, ce que signifient ces sons.
Puisque notre cerveau n’en fait finalement qu’à sa tête, je vais vous proposer, dans la suite de cet article, de le laisser vraiment faire ! Pas de barrières, pas de filtres ! Laissez-le recevoir les informations « brutes de décoffrage », ne cherchez pas, pour le coup, à comprendre – consciemment – cet article ! Laissez votre cerveau vagabonder, tombez vos filtres habituels, et laissez votre inconscient bosser seul, pour une fois…
Ceux qui me connaissent savent qu’une de mes citations préférées provient de Victor Hugo, quand il écrit « le discours est ce qui est dit, le message est ce qui est entendu. »
A compter de cette même phrase, au fur et à mesure que vous en lisez les mots, votre cerveau et votre conscience arrêtent d’analyser ce que vous êtes en train de lire pour retirer seulement l’essence et les message de ce que je vais vous écrire. Vous demandez à votre conscience : « à compter de maintenant, je te demande de me laisser percevoir le message qui m’est destiné, sans filtre, sans altération. »
Quand j’entends « joui », je perçois plusieurs signaux.
Joui, c’est j’ouïe, j’entends, justement, mais qu’entends-je ? quel message, quels sons reçois-je, et que dois en comprendre ?
Joui, quand il s’écrit Jouy, comme nombre de villages en France, fait référence à « Jupiter », le dieu des dieux romains, Zeus chez les Grecs. En effet, les habitants de Jouy, s’appellent les Joviens, et Jovien est le substantif de Jupiter…
… Jovien qui a la même racine que « jovial », et « joyeux », la joie est donc une qualité « divine », propre au Maître des dieux lui-même…
… Jupiter, dont le nom lui-même provient de la vulgarisation de la locution Zeus Pater…
… Zeus, qui a donné en français « dieu » …
… Jupiter qui s’entend donc Dieu le père …
… j’entends également le « Yod » hébreu, la première lettre du Tétragramme, le nom sacré divin, à la fois le germe et le tout, puisque l’essence du germe est de permettre la croissance de l’entier … le Yod qui contient tous les sephirot de l’Arbre éponyme qui retrace la croissance spirituelle de l’Homme, qui, « d’image de Dieu », l’amène à son propre divin intérieur…
… Joie qui, que l’on regarde les schémas occidentaux ou orientaux en la matière est la seule « émotion positive » reconnue et existante, quand les autres sont toutes considérées comme « négatives ». Ainsi, chez les Chinois les émotions basiques sont la Réflexion, la Tristesse, la Peur, la Colère et la Joie. Pour nous, occidentaux, notamment en analyse transactionnelle, nous conservons les mêmes, sans la Réflexion…
… la jouissance se manifeste par l’orgasme. Quand on sait que le « s » se transforme souvent en accent circonflexe, nous parlons donc de l’org’âme…
… l’orgue, instrument par excellence des églises, qui porte et soutient les paroles humaines vers leur dieu, instrument indissociable de la spiritualité…
… les « orgues de l’âme », la musique retentissante de notre âme, puissante, profonde, retentissante, vibrante et vibratoire…
… ainsi donc, jouir, c’est écouter notre divin intérieur pour grandir spirituellement, atteindre la joie et réaliser de ce fait ce même divin intérieur. Jouir, c’est accéder à notre état « divin », à notre essence même, et en répandre la mélodie autour de nous…
… et puisque tout n’est que vibration, qu’énergie chargée d’information qui se matérialise d’après lesdites vibrations, plus nous jouissons, plus nous créons autour de nous un monde joyeux qui nous contribue à nous rapprocher de notre divin intérieur, à notre ascension spirituelle… Ce qui se passe à l’intérieur se matérialise à l’extérieur !
Nous arrivons donc à la conclusion que plus nous jouirons, et pas seulement dans un contexte charnel, mais surtout dans chaque moment de notre vie, plus nous recevrons et savourerons ce qui nous arrive, plus nous progresserons dans notre ascension personnelle et plus nous grandirons en spiritualité. Et plus nous pratiquerons, plus cela s’inscrira en et autour de nous, de la manière la plus positive qui soit.
Alors… Quand avez-vous VRAIMENT joui pour la dernière fois ?
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