top of page

Maître Feng Shui… Pourquoi ?

Dernière mise à jour : 10 juin 2022

« Le discours est ce qui est dit, le message est ce qui est entendu. » (Victor Hugo)


Le cadre


Historiquement, le Feng Shui est une science élaborée par les Chinois. Loin de beaucoup de considérations ésotériques que certaines publications – ou personnes – veulent lui conférer, ses outils rendent sa pratique très mathématique et logique. Le Feng Shui traite du choix optimal de l’environnement pour « construire », et à la « gestion de l’espace », dans la totale acception du terme. De nos jours, tout étant souvent déjà construit, l’expert va travailler sur les « adaptations » nécessaires, afin de mettre en adéquation « le discours et le message. »

Son côté « abstrait » intervient dès que l’on évoque la notion « d’énergie », le Qi (ou Chi), notion qui commence seulement à percer dans notre civilisation occidentale. Et c’est là que beaucoup, souvent, « partent en vrille… » Pourtant, il est avéré scientifiquement que nous sommes entourés et constitués d’énergie. Une des équations scientifiques les plus célèbres n’est-elle pas « E=mc² » ? Les avancées en matière de physique quantique valident d’autant plus cette « essence énergétique », que cela concerne l’humain ou tout ce qui l’entoure, du « micro~ » au « macro~ … »


Certains avancent même que le Qi serait en fait « l’énergie noire », ou anti-énergie, tout comme il existe l’anti-matière, énergie noire qui ne représente pas moins de 75% de notre univers !


Intuitivement, les Chinois avaient déjà perçu cet impact et ces influences. Quand on se penche un peu sur le Tao, un des piliers de leur culture, il n’est pas rare de pouvoir faire des parallèles entre leur interprétation de l’environnement, de sa composition et de ses mécanismes avec les dernières avancées en quantique.


On retrouve même, mais on l’oublie souvent, cette notion dans la Bible, notamment dans l’Ancien Testament :

  1. le fameux « souffle de vie  » qui « donne vie » à Adam

  2. l’épisode du veau d’or, à plusieurs niveaux :

  3. d’une part, il s’agit de la première « prescription homéopathique », par le principe de dissolution infinitésimale de la « cause », l’extraction de son « essence énergétique », et son ingestion aux fins « curatives. »

  4. d’autre part, le principe d’application de « mémoire énergétique de l’eau », scientifiquement démontré de nos jours. Les molécules d’eau gardent trace de l’énergie de tout agent qui y a été ajouté, même une fois l’agent, a posteriori, ôté.

L’usage


Je prends souvent comme exemple le fait que, au gré des changements dans nos vies, on fait évoluer son intérieur, l’aménagement de sa maison, de son bureau, on fait le choix d’un déménagement, etc.. Notre énergie changeant, l’on adapte de fait notre environnement à cette « nouveauté. » C’est un processus essentiellement passif, notre environnement « subissant » nos changements personnels.


Pour reprendre le caractère « adaptatif » contemporain du Feng Shui, l’expert va « lire le discours », ce qu’il voit dans l’environnement de la personne qui le consulte, et en « décoder le message » sous-jacent. Il va faire le lien entre ce que la personne croit montrer et ce que les autres « voient vraiment », ce que Carl Jung appelait la « Persona. »


L’intervention d’un expert Feng Shui va tendre à rendre la relation entre la personne et son environnement pro-active : puisque l’environnement est réactif aux changements de celui qui évolue, l’expert va solliciter le côté translatif de la relation en proposant d’induire et d’appliquer les changements à l’environnement pour que la personne évolue dans le sens qu’elle a décidé.


C’est là qu’intervient tout le côté à la fois humain et délicat du travail de l’expert car il doit mettre en relation :

  1. ce que la personne veut, ce dont elle dit avoir besoin

  2. ce que son environnement dit d’elle

  3. ce que l’environnement exprime « vraiment » de ce besoin

  4. l’adéquation ou la dichotomie entre le « discours » et le « message »

  5. et surtout, de ce constat, savoir ce que la personne est à même de pouvoir supporter comme changement !

En effet, si certaines choses sont « bien enfouies » et que c’est grâce à cela que la personne réussit à être équilibrée, l’expert devra, justement, éviter de « soulever certains tapis », ou de ressortir certains sujets du placard, et en tenir compte pour quand même permettre à la personne d’évoluer la personne vers ce qu’elle souhaite.


C’est aussi là tout le caractère « constructivement humain » de la discipline.


L’expert n’est pas un psy, que ce soit ~chologue ou ~chiatre. Il prend la personne telle qu’elle est à l’instant de sa demande, avec certes une vision décryptée, via l’environnement, de certains événements, et il l’aide à se construire sur ces bases-là, sans justement remonter jusqu’aux premiers traumatismes infantiles…


Dit comme cela, ça a l’air « casse gueule », et pourtant c’est le plus bel aspect de mon métier, et c’est ce qui fait que j’aime autant l’exercer !


les champs d’application


Le Feng Shui en soi n’est pas une « philosophie de vie », une religion, un courant ou un idéal à suivre. Il est « athée » dans son essence. Et ça, pour le coup, je tiens vraiment à ce que ce soit clair. Libre à chacun de donner un nom aux énergies, forces, etc. Moi je travaille avec les faits, le concret, nonobstant ce que je pourrais moi-même croire.


Certaines « religions » ou « croyances » mettront effectivement encore plus d’emphase, voire corroboreront ou appuieront l’intervention de l’expert Feng Shui, mais cela est propre et appartient à chaque personne, et l’expert doit s’abstenir de toute intervention et ingérence en la matière et, même s’il est sollicité sur le sujet, il devra rester neutre.


Tout cela concerne le monde de la pensée et des croyances. Vous aurez remarqué que tout au long de ce texte, j’ai utilisé le terme « environnement » plus souvent qu’à son tour ! C’est volontaire. En effet, le Feng Shui suit quelque part la logique mathématique des fractales. il peut être utilisé à n’importe qu’elle échelle, de la pièce d’une maison à une ville entière, voire un pays, etc. Il peut donc aussi s’appliquer partout : chez soi, dans son bureau, à une entreprise entière, même à un site internet !


le Carré Loshu et le Pakua


Ce sont deux des principaux outils du Feng Shui, mais surtout il sont indispensables pour la lecture d’un lieu.


Le Loshu est une grille carrée – ou rectangulaire – étirable à volonté du moment qu’elle conserve ses quatre angles droits ! Elle découpe le plan du lieu en neuf secteurs, selon les quatre point cardinaux et les quatre points semi-cardinaux, plus le Centre. Le Pakua détermine pour ces secteurs les pans de vie de la personne, de l’entreprise, etc. :

  1. le sud : la renommée, la célébrité, ce que l’on montre et la façon dont on le montre. C’est la visibilité

  2. le sud-ouest : les relations – à soi, à l’autre – notamment dans le couple -, aux autres en général. C’est la communication

  3. l’ouest : les projets, la création, le ludique et, pour les particuliers, les enfants. C’est la projection

  4. le nord-ouest : la spiritualité, l’aide, le soutien, le réseau, les amis. Ce sont les appuis

  5. le nord : la carrière, le professionnel, qui l’on est et d’où l’on vient, dans le sens affirmatif et non interrogatif. C’est l’acquis et l’identité

  6. le nord-est : la connaissance de soi, la recherche sur soi, l’éducation, la sagesse, le spirituel. C’est soi

  7. l’est : la famille, l’héritage, la santé, les « ancêtres. » C’est l’héritage et la santé

  8. le sud-est : les finances, la richesse, « faire rentrer. » C’est l’acquisition

  9. le centre : c’est le point d’équilibre et le pivot des huit autres secteurs, c’est lui qui « tient », qui « lie » (ou pas!) le reste des secteurs entre eux.

Cette grille s’applique sur le plan de l’endroit à expertiser, en respectant bien entendu les orientations cardinales du bâtiment, en faisant correspondre les deux centres : celui du Loshu et celui du bâtiment.


De cette apposition sont déterminés les secteurs qui « sortent » du Loshu, ceux qui ne sont pas « remplis » dans le Loshu. L’expert en tire ensuite l’interprétation, en y ajoutant d’autres couches de lecture à l’aide d’autres outils.


Une lecture Feng Shui comporte pas moins de neuf niveaux, neuf « calques » de lecture de ce qui se vit dans un endroit. Avec un seul principe, prendre toute la mesure de la place de l’humain dans ce qu’il vit et dans ce qu’il veut accomplir, en lui révélant les messages que lui transmet son – for – intérieur. Telle est la mission que je me suis donné.

 
 
 

Comments


bottom of page