
Tout comme « on ne donne pas à boire à un âne qui n’a pas soif », cet axiome a lui aussi trait à la posture du thérapeute.
Vous commencez à me connaître, j’apporte une attention toute particulière aux mots, et pour de bonnes raisons. Mais cela, je le détaillerai dans une autre Réflexion. Le mot le plus important de cette phrase est pour moi sans conteste « sacré. »
C’est donc sur son sujet que nous allons nous arrêter quelques instants afin de mieux comprendre le sens profond de cette question : que sais-tu de son erreur, peut-être est-elle sacrée. Ce mot porte notamment deux histoires/étymologies qui nous intéressent ici :
une première, latine et directe, grâce à « sancio » : rendre inviolable, interdire. D’où l’on remonte au proto-indo-européen « sak » – qui ne peut être souillé, saint. En redescendant l’arbre étymologique, on retrouve ces deux « racines » dans le mot « sanskrit », qui emporte une idée de perfection, de « parachever. »
une deuxième le fait dériver du grec « hieros » : admirable, puissant, mais aussi « d’origine divine. » Hieros vient lui-même du sanskrit : cérémonie pieuse, sacrificielle… Pour la petite histoire, Hieros a donné « hiérarchie » en Français…
Qui a dit que la boucle se bouclait ? Partons maintenant du côté de la Langue des Oiseaux, la langue des Alchimistes… Sacré peut alors s’écrire « ça crée. » Vous me suivez ? Dans ce contexte, le sacré participe à la création de quelque chose. L’hermétisme (mot lui-même alchimique !) du travail de l’alchimiste, de son parcours de « création » du Grand Oeuvre donne la valeur, justement, sacrée de son périple. Grâce à Son « sacré », l’alchimiste « crée ‘Ça.' » Très schématiquement, car sinon nous en aurions encore pour un très long moment à discuter de ce sujet, l’Alchimie permet de transformer ce qui est « bas, profond, morbide, … », bref ce qui est vain et sans valeur, en Lumière, en quelque chose de pur, exempt de souillure.
Vous commencez à faire lien entre « erreur » et « sacré » ? Alors on y va !
Nous avons de manière innée une tendance à vouloir aider l’autre, n’en déplaise à certains philosophes et penseurs qui arguent que l’Homme n’est que pur égoïsme. Cette tendance est mue par quelque chose de profond : l’empathie.
Depuis quelques années, l’empathie est LE sujet à la mode, au point, à la longue de la galvauder, et surtout de peut-être lui donner une place qui ne lui correspond pas tout à fait. Si l’on semble l’avoir découverte depuis seulement une vingtaine d’année, cette notion est connue et définie depuis beaucoup plus longtemps que cela. Le terme lui-même a été créé en 1873 ! Signifiant littéralement « dans la souffrance », ce terme désigne la capacité à éprouver la souffrance de l’autre, par effet de mimétisme et de résonance, avec le diapason de nos propres émotions, comment nous les vivons et les gérons.
La définition a évolué jusqu’à nos jours pour devenir quelque chose comme « souffrir comme l’autre pour l’aider. » J’exagère à peine le trait. Il est de bon ton d’être « empathique », partout, pour tous, pour tout… et n’importe quoi ! Et c’est là que nous avons vu apparaître une nouvelle expression, le « burn-out empathique. »
Le burn out est lui-même un concept très en vogue ces derniers temps. Il signifie « se consumer jusqu’à ce que le feu ne soit plus alimenté, et donc s’éteigne. » On comprend mieux au passage pourquoi on garde la terminologie anglaise ! L’empathie peut effectivement mener au burn out. Pourquoi ? L’empathie est nourrie par les émotions, les siennes en l’occurrence, et celles des autres. Les émotions sont des énergies à part entière, des « combustibles » qui nous permettent de vivre, ressentir, et trouver notre place. En présence de la souffrance de l’autre, nous allons étalonner cette souffrance à l’aune de nos propres émotions. Nous allons être en mesure de comprendre ce qui fait défaut à l’autre en « recopiant » cette souffrance chez nous pour pouvoir en démonter les mécanismes et ainsi, en toute bonne foi, pouvoir apporter la solution à l’autre, pour avoir su gérer la problématique grâce à notre petit laboratoire individuel et personnel.
Mais cela n’est pas sans danger !
Maintenant que nous savons ce qu’est l’empathie et comme cela fonctionne, nous pouvons aisément comprendre qu’expérimenter les souffrances de l’autre peut devenir dangereux à la longue pour nous : en effet, nous allons rajouter une composante dans cette expérience.
Le fait de « faire du bien à autrui » nous fait justement du bien à nous. C’est scientifiquement – et surtout chimiquement – prouvé ! Aider l’autre génère dans notre cerveau et notre corps des substances chimiques qui agissent sur le circuit du plaisir. A chaque fois que nous apportons notre soutien à quelqu’un, nous recevons des « shoots » de bonheur ! Le top, non ? En fait pas tant que ça, et je vais vous expliquer pourquoi. Pourquoi le burn out, et pourquoi, ensuite, l’addiction.
Pourquoi le burn out ? Comprendre les émotions des autres, nous l’avons bien compris, nécessite de faire appel aux nôtres pour réaliser nos petites expériences dans notre laboratoire personnel. Nous allons donc « consumer » nos propres émotions, notre propre énergie, et donc entamer nos propres ressources. Or, notre capital énergético-émotionnel se recharge beaucoup plus lentement qu’il ne se consomme. Il arrive donc un moment où, à force d’être « dans » – puisque c’est le principe même de l’empathie – les émotions et surtout la souffrance de l’autre, de vivre et ressentir comme lui, nous finissions par épuiser nos ressources. C’est quand nous n’avons plus rien pour nous soutenir nous-même que nous entrons en burn out.
Le paradoxe viendra, nous allons le voir ensuite, de ce que l’autre, que nous avons aidé va, lui, « péter la forme ! »
Avant de nous intéresser au rôle de l’autre dans la suite de nos aventures émotionnelles, nous devons d’abord parler d’un autre effet de cet état de saturation avancée, état dans lequel se trouve d’ailleurs la « clé » pour nous sortir de ce pétrin. En gros, si nous ne réagissons pas « à ce moment-là », nous risquons bel et bien de tomber dans l’addiction empathique, que pour par ma part, j’appelle généralement « l’empathie vampirique. » Une fois atteint l’état de burn out empathique, d’épuisement de nos propres ressources individuelles, la réaction instinctive de notre corps et surtout de notre cerveau va être une forme de « plus jamais ça! »
Nous ne sommes pas par essence masochiste – en tout cas notre inconscient ne l’est pas, lui – et des mécanismes de défense, de rejet vont apparaître. Une forme et une phase de désillusion, de repli sur soi, à force de « On ne m’y reprendra plus ! », « j’ai assez donné, qu’ils se débrouillent tout seul ! », etc. Cette réaction est « normale ! » Votre corps vous signifie, de manière quelquefois brutale qu’il est temps que vous rechargiez vos propres batteries pour ne pas tomber encore plus bas.
Et dieu sait qu’en état de burn out empathique, vous n’êtes déjà pas vraiment flambant ! ( le jeu de mot n’est presque pas involontaire…) C’est exactement à ce moment-là qu’il vous faudra, si vous voulez vous en sortir pour de bon et remonter votre propre pente, réagir et, dans un premier temps, prendre vraiment le temps de recharger sainement vos batteries énergético-émotionnelles puis, dans un second temps, prendre toutes mesures nécessaires à ce que cette situation ne se reproduise pas ! Ce que nous verrons plus loin dans cette Réflexion. Car si rien de tel n’est fait à ce moment-là, c’est là que l’addiction va se déclarer et se mettre en place…
Êtes-vous « empathie addict ? » Êtes-vous un vampire de l’empathie ? Comment le devient-on ? Comment l’évite-t-on ? Vous souvenez-vous ce qu’apporte d’aider les autres à notre organisme ? Des shoots de bonheur. Si, comme nous l’avons vu précédemment rien n’est fait lors du burn out empathique, un mécanisme pernicieux va se mettre en marche : nous allons, pour tenter de nous en sortir, vouloir retrouver un état de félicité, de bonheur. Et pour cela, nous savons comment faire ! Il nous suffit d’aider les autres ! Alors, avec le peu d’énergie qu’il nous reste, nous allons nous jeter corps et âme dans l’aide des autres.
Grâce à notre aide, ils vont aller mieux. Donc ils vont être porteurs d’énergies et d’émotions positives. Dont nous allons pouvoir nous nourrir. Mais comme nous revenons de loin et comme il nous en faudra toujours plus vu que nos batteries se chargent lentement, nous allons avoir besoin d’aider encore plus de personnes… Nous allons donc « chercher volontairement le malheur des autres » pour pouvoir continuer à survivre…
Tel un vampire qui a besoin de s’abreuver constamment du sang de ses victimes après avoir été lui-même contaminé, recherchant sans cesse de nouvelles proies, nous allons faire de même envers les « malheureux » pour nous aussi continuer à survivre émotionnellement. Voilà pourquoi je parle « d’empathie vampirique. »
Elle est aussi dangereuse pour soi que pour les autres, et je pense que vous voyez pourquoi…
Mais, au fait, pourquoi vous ai-je parlé d’empathie ? Qu’est-ce que cela vient faire au milieu de cette réflexion sur « l’erreur » et son côté « sacré ? » Vous allez bientôt le savoir !
Cette fameuse empathie joue un très grand rôle dans notre estimation du malheur des autres. Plonger « dans », selon le principe empathique, le malheur des autres nuit à l’appréciation de celui-ci.
Quand on a le nez sur le tableau, on en a difficilement une vue complète ! Immergé(e)(s) dans les émotions de l’autre, nous allons biaiser notre jugement, et quelques fois tirer des conclusions hâtives, et par conséquent peut-être faire plus de mal que de bien. Et si vous croyez que la démonstration est terminée, vous êtes loin du compte ! Car il existe justement un moyen pour ne pas souffrir des maux qu’apporte l’empathie, d’une part, et d’autre part pour quand même aider les autres avec succès ! Et ce moyen, justement, nous empêchera de juger ce que l’autre vit, de qualifier d’erreur ce qui ne l’est peut-être pas.
Ce moyen, c’est la compassion. Au contraire de l’empathie, qui nous plonge dans les émotions des autres, la compassion nous préserve, et surtout nous rend plus efficace ! Comment ? Pourquoi ? C’est ce que nous allons voir ensemble maintenant.
Repartons du côté de l’étymologie ! Vous savez maintenant que j’aime bien ça… Si empathie signifie « entrer dans la souffrance de l’autre, s’identifier à ses émotions », compassion signifie « souffrir avec. »
Ce qui est une différence de vocabulaire, représente, dans la réalité, un véritable gouffre ! En effet, par l’usage et l’effet de la compassion, nous ne sommes plus partie prenante de la souffrance de l’autre. Nous reconnaissons, nous identifions les émotions de l’autre, nous constatons ses effets, nous pouvons analyser ce qui se passer, mais en aucun cas nous faisons nôtres les émotions de l’autres, et surtout, nous n’impliquons les nôtres directement.
Je vous vois d’ici réagir… Non, être compatissant ne veut pas dire que nous sommes indifférents, que nous n’en avons que faire des souffrances des autres. Bien au contraire ! Sinon cela serait justement antinomique avec la notion même de compassion… Nous faisons juste ce qui est nécessaire pour nous protéger, et ainsi être encore plus efficace. Être compatissant veut surtout dire d’abord gérer ses propres émotions, apprendre à les connaître, les maîtriser, savoir quand et comment elles sont activées, comment les « tenir », comment les recharger…
Une fois cette autonomie acquise, l’identification des émotions de l’autre se fait justement d’autant plus facilement. Au lieu de procéder aux expériences pendant que l’on est en plein « dans » les émotions et la souffrance de l’autre, ce travail que nous aurons fait préalablement nous permettra de garder cette distance de sécurité, et surtout de rester objectifs quand nous aurons à traiter de la souffrance et des émotions des autres. Et maintenant que le cadre est posé, je pense que vous commencez à entrevoir un peu mieux le sens de cette fameuse question : « que sais-tu de son erreur, peut-être est-elle sacrée ? »
Comme nous l’avons évoqué plus haut, la compassion va non seulement nous permettre de nous protéger, mais aussi, et surtout, d’aborder l’autre avec un regard neutre et objectif. Les thérapeutes, les coachs, les accompagnants en développement personnel, ont une obligation de moyens et non de résultat vis-à-vis de leurs patients/clients. Cette phrase un peu brute de décoffrage ne veut pour autant pas dire que nous nous désintéressons du sort et du devenir de celui que nous accompagnons, bien au contraire :
le résultat appartient à la personne que nous accompagnons. Car ce résultat dépendra de l’effort, de l’investissement que cette personne mettra dans le travail qu’elle accomplit avec nous. Ce résultat peut aussi, et c’est très souvent le cas, être lui-même évolutif. Ce dont une personne pense avoir besoin ou envie quand elle commence son travail thérapeutique change souvent au fur et à mesure de ses avancées et de ses découvertes sur elle-même et de l’apprentissage et l’appropriation de ses propres émotions.
l’obligation de moyens signifie que nous devons mettre en œuvre tous les moyens, techniques, outils, … possibles que nous avons à notre disposition pour aider celui/celle que nous accompagnons à évoluer de manière positive vers le but ou les objectifs qu’il/elle s’est fixés, et au gré, comme nous l’avons vu dans le point précédent, des évolutions que ceux-ci pourraient subir.
Même bien outillé, un thérapeute « seulement » empathique finirait par se mettre en danger, et surtout mettre encore plus en danger ses patients. Et le burn out du thérapeute serait d’autant plus violent ! J’ai abordé, tout au début de cet article, la notion d’alchimie, le fait de transformer l’ombre en lumière…
La compassion est justement cette sécurité qui va permettre au thérapeute de descendre avec son patient au plus profond des émotions de ce dernier, « au fond du puit », pour aller chercher la matière nécessaire à faire éclore sa lumière intérieure. Le thérapeute ne doit à ce moment-là jamais oublier qu’il doit être en mesure de remonter à coup sûr et à tout moment, tout en assurant la « sécurité » de son patient.
Ces « descentes » ont cependant une importance capitale, car c’est ainsi qu’il va pouvoir comprendre ces fameuses erreurs, et ce qu’elles ont de sacré pour son patient.
Mon professeur de Feng Shui prenait souvent cet exemple quand il s’agissait de parler d’équilibre : « Prenez le cas de quelqu’un qui est né avec une forte claudication. De (n)otre point de vue, cette personne ne peut pas être « équilibrée », ni marcher « droit » au sens où nous l’entendons, nous qui avons a priori les « deux jambes » à la même longueur… » Ce qui au passage est faux : nous avons tous une jambe, un bras plus long que l’autre, une main ou un pied plus fort ou long que l’autre, etc.
Passons rapidement là-dessus, non sans avoir noté au passage que notre raisonnement est déjà biaisé dans son propre fondement…
Revenons à notre exemple : d’après « nos » standards, cette personne est donc « déséquilibrée. » Et pourtant elle vit comme (n)ous, marche « droit », travaille, se marie, a des enfants… Ses seules « limites » pourraient être celles que sa claudication lui impose. Sans prothèse, par exemple, sans « aide extérieure ou matérielle », dans le sens strict du terme, cette personne verrait par exemple sa capacité à faire du jogging limitée. Certains sport pourraient lui être difficilement accessibles, voire inaccessibles. Pourtant, cette personne pourrait pratiquer des sports comme l’équitation, le parachute, faire du yoga sans souci ni « adaptation… » Cette personne mènerait donc une vie « normale », en fin de compte, dans un cadre plus « limité » que le nôtre… Avec finalement assez peu, voire très peu de différence avec ce que nous qualifions nous de « normal » au départ de ce raisonnement.
Imaginons un instant que cette situation (n)ous « dérange », que nous souhaitions, plein d’empathie que nous sommes, que cette personne puisse dépasser ces limites qui lui sont imposées par sa claudication, et bénéficier de la « même vie » que (n)ous ! Quel bonheur ce serait pour elle de pouvoir faire « encore plus de chose », comme (n)ous ! Grâce à (n)ous, donc, cette personne va bénéficier – gracieusement, tant que nous y sommes ! – d’une opération lui permettant de remettre ses deux jambes « à la même longueur. » Génial, non ? L’opération s’est très bien déroulée, la personne, la cicatrisation est nickel, et la personne est enfin prête à se mettre debout. Elle sort une jambe du lit, pose un pied par terre, fait de même avec la deuxième et soutenu par (n)ous-mêmes et (n)otre empathie, entreprend de se mettre debout. Et là, cette personne s’affale de tout son long du côté de la jambe « déjà longue », « valide », (n)ous entraînant avec elle dans sa chute. Le côté de la chute, en lui-même, déjà, n’est pas anodin. Qu’importe, elle se relève, entame d’arrache-pied une (longue) rééducation.
Pourtant, au fur et à mesure que les semaines passent, elle se plaint de fortes douleurs au bassin, dans la colonne vertébrale, et de vertiges… Et finit par amèrement regretter de (n)ous avoir écouté, quitte d’ailleurs à (n)ous interdire dorénavant de (n)ous approcher d’elle !
Que s’est-il passé, quel épisode avons-nous raté ?
Pourquoi cette personne pour qui nous avons tout fait, tout donné, finit-elle par nous rejeter ?
Parce qu’avec toute notre empathie, toute notre bonne volonté, nous l’avons déséquilibrée ! Paradoxal, non ?
Rappelez-vous, avant notre intervention elle menait une vie normale ! Juste un peu plus limitée que la « nôtre » pour certaines activités. Son corps avait, avec le temps, trouvé son propre équilibre, son squelette, notamment son bassin et sa colonne, ses muscles, s’adaptant d’eux-mêmes pour « maintenir » cette personne debout. En intervenant, nous avons changé tout cela, et par conséquent le système entier de référence suivant lequel son corps s’était construit au fil de années.
La leçon que nous pouvons en tirer s’applique pleinement au thérapeute : le simple mot « erreur » prend du coup tout son sens. C’est d’après NOTRE système de valeur que nous qualifions ce que vit ou traverse le patient d’erreur. Pas forcément du sien ! Que nous descendions avec une personne au fond de son puit pour y chercher la matière noire qu’elle va patiemment tailler et façonner pour en faire sa propre lumière, ou que cette personne vienne nous voir quand elle est justement au fond dudit puit, prête à se noyer, nous devons nous interdire de porter un quelconque jugement de valeur sur ce que vit ou endure cette personne !
Ces épreuves qu’elle traverse, ces pseudo erreurs que cette personne a commises par le passé ou commet en ce moment même sont sacrées pour elle ! Sacrées car c’est justement cela qui va nourrir, grâce aux outils que nous allons lui apporter, ce travail de création d’elle-même, qui va lui permettre de trouver dans l’apparente boue de ces fameuses « erreurs » les ressources, les « pépites » qui vont lui permettre de se transcender, et de cheminer vers sa propre lumière intérieure.
Nous sommes et devons rester l’outil qui lui permet de tailler son charbon intérieur pour le changer en un magnifique diamant.
Nous sommes et devons rester la « formule alchimique » qui lui permet d’accomplir d’elle-même et par elle-même son propre Grand Oeuvre.
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